mercredi 13 décembre 2017

-Les couleurs de Sa Grâce



 

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Seigneur, je ressens votre regard sur moi. Sa douceur me caresse et fait remonter à la surface de mes yeux des larmes que je croyais disparues... elles coulent comme l'eau de pluie à la pointe des feuilles. Votre Grâce coule en averse sur ma vie et je peux vivre le bonheur d'être vivant sans penser au soir qui s'approche.





Je vois briller Votre Lumière, quand je ferme les yeux et que je m'oublie un peu 
et elle m'éclaire, fait que je n'ai plus peur du noir. 
L'insondable océan des ténèbres se dissipe 
quand scintillent les étincelles de Votre feu
et puis, quand je suis captivé, 
Votre regard vient, que je fixe et où je peux me retrouver 
en perdant mes certitudes, mes doutes et mes peurs. 
Je crois me perdre et je me retrouve en Vous retrouvant.









Enfant, je lisais, sur le ciel, des promesses que je savais pleines de bonheur. Je ne voyais, alors, que le bonheur de l'instant. Il s'étalait sur ma vie comme une couleur de fond sur une toile. Maintenant, il parait que je ne suis plus un enfant, pourtant je vois le même ciel, la même promesse. Je vois aussi que la toile, où s’étale sa couleur, est sans limites même si je ne puis en deviner les contours.







Je ne suis plus un enfant, je ne suis plus un enfant, c'est vite dit : le temps n'a pas tué l'enfant que j'étais, il lui a juste donné plus d'années, plus de poids, plus de poils et, parfois, quelques douleurs du corps vieilli et fatigué, mais l'enfant, lui, est resté le même. On dit que le regard est la fenêtre de l'âme... encore faut-il que l'âme soit derrière à regarder et la mienne regarde le monde et son regard n'a pas changé depuis que j'étais enfant... juste, je sais maintenant pourquoi le ciel est si bleu, les nuages si nonchalants, les arbres si vibrants et le monde si beau : parce que Votre Amour est à la base de tout.






Je suis certain que si quelqu'un me regardait dans les yeux, il ne verrait pas ce que je vois, ce que je ressens en voyant ce que je vois et ne saurait pas le bonheur où je suis de cette Conscience de Votre Grâce. Personne ne peut jamais savoir ce que nous savons au fond, tout au fond de nous et aucun mot, aucune phrase, aucun sourire ne saurait partager le bonheur ressenti.




J’entends une Musique parfaite se jouer en moi et même si j'étais un virtuose du violon, du piano, je serais incapable de la faire entendre à ceux qui ne l'entendent pas. Votre Lumière est si blanche, si parfaite, si forte et si douce à la fois, comment pourrais-je la partager ? Comment pourrais-je en parler pour que d'autres comprennent à quel point elle est parfaite ? Impossible. 



Alors, je ne dis rien de ce que je vis avec Vous, avec Votre Grâce, Votre attention et je tais la certitude du salut qui m’accueillera quand la toile, où s'étalent les couleurs de ma vie, viendra à manquer.


J'ai parfois l'impression 
d'être un rossignol enfermé dans le corps d'un corbeau
et quand je veux chanter Votre Gloire, je croasse lamentablement. 
Alors, je ne la chante pas, je l'écoute simplement, en profite. 
Après tout chacun a en lui Votre Grâce. 
C'est un chemin que l'on fait seul. 
Je puis, tout au plus, en parler.





Je me souviens de cette histoire du bébé cygne adopté par une famille de canards. Notre âme est comme ce bébé cygne entouré de canards et qui cherche à ressembler aux autres sans jamais y parvenir et qui se désespère. Un jour, il rencontre des cygnes et vois qu'il leur ressemble, qu'il est des leurs. Il n'était pas un vilain petit canard, mais un cygne en devenir.




C'est ainsi, l'enfant que j'étais profitait, avec gourmandise, du bonheur de l'instant, quand il se trouvait seul et puis il retrouvait la mare aux canards et ne réussissait jamais à leur ressembler et en souffrait un peu, mais le temps passant, il a appris qu'il était un cygne et il ne cherche plus à ressembler aux canards. Les canards sont cool aussi ! Ce n'est pas la question. 



Yoganand




Les Satsang de sri Hans yoganand sont ici : http://observance.over-blog.com/